La médecine française est considérée comme l’une des meilleures, si ce n’est la meilleure du monde.
Il en va de même de la médecine et de la chirurgie esthétique.
La micro-greffe folliculaire trouve toute sa place dans ce domaine de l’excellence, en témoigne certains praticiens, dont je pense faire partie, qui n’ont cessé d’apprendre, et qui veulent encore considérer leur métier comme un art, et non comme un commerce, car là est effectivement la dérive que nous voyons se développer sous nos yeux, y compris dans notre pays.
Ne perdez jamais de vue, que la greffe de cheveux, pratiquée au plus haut niveau, nécessite autant de savoir faire que d’expérience.
Elle est, en réalité, comme je l’évoquais précédemment, un art.
Quoi de plus difficile et de plus artistique que de reconstruire une bordure frontale.
L’oeil ne pardonne rien, pas plus que la photographie.
Bien sûr, il n’est jamais possible d’atteindre la perfection, mais sans doute, pouvons-nous nous en approcher, en adaptant à chaque instant notre technique à chaque patient(e).
Par exemple la réimplantation d’un cheveu noir sur peau blanche sera encore plus exigente que la réimplantation d’un cheveu blanc sur peau blanche, et ce pour une simple question de contraste.
Un cheveu noir ayant pour effet d’absorber la lumière, alors qu’un cheveu blanc ou blond la réfléchit, nous devrons donc être encore plus rigoureux sur la taille de implants, mais aussi sur notre dessin.
Le secret, pour qu’une bordure frontale greffée soit indétectable, réside autant dans l’irrégularité de la réimplantation que dans le positionnement de cette bordure qui doit toujours être envisagé en position plus haute qu’elle ne l’était à l’origine.
Chaque reconstruction capillaire représente donc une « oeuvre » unique, et c’est tout ce qui fait le coté fascinant de cette profession qui met en jeu une équipe nombreuse, et qui ne souffre d’aucune improvisation.
Ainsi, il faut savoir dire « oui » quand cela est possible, mais aussi « non » quand cela ne l’est pas.
Il en va de notre responsabilité, peu importe les phénomènes de mode dont on sait qu’à l’instant même où ils émergent, ils appartiennent déjà au passé.