La calvitie touche, aujourd’hui, de plus en plus de personnes. Vous êtes 4 millions de français entre 20 et 50 ans à perdre vos cheveux. Ce qui génère un problème esthétique bien évident. Vous êtes donc de plus en plus nombreux à vouloir y trouver une solution. Et l’une d’entre elles, des plus efficaces, n’est autre que la greffe de cheveux. Une méthode des plus prisés, aujourd’hui, qui appartient à la grande famille de la chirurgie esthétique. Mais de quoi parlons-nous vraiment ? Il est normal, avant d’y avoir recours et de passer à l’acte, de chercher à en savoir plus sur la chirurgie capillaire. Petit focus sur ce traitement de la calvitie.
Petite histoire de la greffe de cheveux
On peut faire remonter l’origine de la greffe de cheveux à l’année 1939. Cette année-là, le docteur Okuda publie sa thèse dans laquelle il traite de la possibilité d’implanter des follicules sur les parties dégarnies de la tête. Puis un autre médecin japonais, le docteur Tamura, dès 1943 commece à vraiment s’interesser à la greffe de cheveux. C’était là le début de la grande aventure. En effet, dès les années 1950 le docteur Orentreich prélève des greffons de 4 mm de diamètre. Chaque greffon contient alors 10 à 20 cheveux. Réimplantés tels quels, ils donneront alors le classique aspect en « champs de poireaux ». Une autre technique prometteuse, le FUT, verra ensuite le jour. Soulignons, enfin, la stratégie FUS développée par le docteur Pascal Guigui.
Principe et suites de la greffe de cheveux
La technique consiste à prélever des cheveux dans une zone densément fournie pour les transplanter dans des zones moins riche. Et ce pour des résultats esthétiques et durables. Du moins lorsque l’opération est bien réalisée. Les zones de prélèvement présentent plus ou moins des cicatrices selon la technique employée. Les cheveux transplantés, eux, commencent à repousser au bout de trois mois. Avant de reprendre une longueur et un diamètre normal. Un suivi du patient post-opératoire est cependant nécessaire. Il s’agit, d’ailleurs, d’un principe de déontologie médicale de base.
La FUE
Votre médecin pour les cheveux pourra utiliser la technique du FUE ou Follicular Unit Extraction. Il s’agit, ici, de réaliser le prélèvement des cheveux unité folliculaire par unité folliculaire. Cette méthode de transplantation capillaire possède deux avantages majeurs. Tout d’abord elle laisse peu de traces visibles, du moins suite à la première intervention. Cette technique possède également l’avantage de ne provoquer que peu de douleur chez le patient. En revanche le prélèvement se fait à l’aveugle. Ce qui génère plus de déchets que dans la technique concurrente.
La FUT
Votre chirurgien capillaire pourrait faire appel à la FUT ou Follicular Unit Transplantation. Ici les cheveux sont prélevés par bandelettes entières et fines. Ces dernières pourront, ensuite, être redécoupées au microscope. Contrairement à la technique précédente, celle-ci permettra de préserver la zone donneuse. Qui pourra, ainsi, être réexploitée plus tard. Ce prélèvement laissera une cicatrice. Bien que cette dernière soit le plus souvent fine voire même indétectable. La déontologie médicale impose de souligner qu’il peut, également, survenir une douleur pendant quelques jours. Nous sommes donc là face à une technique de greffe capillaire aux avantages et inconvénients diamétralement opposés à la précédente.
La FUS
La FUE et la FUT sont deux techniques de prélèvement différentes qui n’ont pas les mêmes conséquences. Mais comment choisir laquelle des deux utiliser ? En raisonnant sur la stratégie et non sur la seule technique qui doit, en réalité, s’adapter à cette dernière. La FUS ou Follicular Unit Strategy est donc l’angle sous lequel a décidé de communiquer le Docteur Pascal Guigui. Il ne s’agit pas là d’une nouvelle technique, mais d’une nouvelle vision. L’âge, la qualité de la zone donneuse, le potentiel évolutif de la calvitie doivent dicter la stratégie à adopter. Ce qui compte avant tout n’est pas tant la technique de prélèvement utilisé que le résultat escompté. Voilà pourquoi la greffe capillaire est un art complexe si l’on ne veut pas seulement tenir compte du moment présent.