Si, comme de nombreux Français, vous perdez vos cheveux, alors vous vous êtes sans doute posés cette question. Pourquoi mes cheveux tombent-ils ? Et vous n’êtes pas les seuls dans ce cas à vous poser cette éternelle question. En effet, pas moins de quatre millions de Français, essentiellement des hommes, âgés entre 20 et 50 ans perdent ou ont perdu leurs cheveux. Mais gardez espoir.

Cet état de fait n’est pas irrémédiable. Des traitements existent, et parmi eux, bien sûr, la greffe de cheveux.

Cela étant, avant de parler de quelque traitement qu’il soit, il est important de comprendre quelles sont les causes de la calvitie, et ce sera donc le sujet de cet article

L’hérédité, la première cause de calvitie

La toute première cause de perte de cheveux, chez l’homme est héréditaire. On croise cette forme de calvitie dans 95% des cas. Chez la femme, les causes sont plus nombreuses, en plus de l’origine héréditaire. Dans le cas d’une perte de cheveux héréditaire, votre médecin spécialiste capillaire vous parlera sans doute d’alopécie androgénétique. Si vos parents, ou d’autres membres de votre famille, présentent un crâne dégarni, alors vous pouvez être pratiquement assuré que votre perte de cheveux est bien familiale. Et si vous ne perdez pas encore de cheveux, rien ne dit que vous ne les perdiez pas un jour. La calvitie peut, en effet, apparaître à n’importe quel âge. – –

Jeune : entre 20 et 35 ans. Et parfois même dès la puberté, en cas de perte de cheveux sévère. 15% des hommes sont touchés dès l’âge de 20 ans. 30% à 30 ans et un sur deux à cinquante ans.

Plus âgé. Après 50 ans. Après 60 ans. Tout est possible.

L’âge

La calvitie s’aggrave en général avec l’âge. Que ce soit pour les hommes ou pour les femmes.

Chez les hommes, autour de la quarantaine, il n’est pas rare de voir les cheveux se raréfier en même temps qu’ils commencent à s’affiner. C’est alors que vous commencerez à vous inquiéter et, souvent, à consulter. Il est curieux de constater qu’au même moment, vous pouvez constater l’apparition de poils dans le dos et sur les autres parties du corps. Ou encore dans les orifices nasaux et les oreilles. Il s’agit, là encore, d’un phénomène classique dont la cause se retrouve dans l’action de la testostérone qui a pour effet de transformer le duvet présent dès la plus tendre enfance en poil plus foncé et visible.

Chez la femme, la chute de cheveux apparaît souvent dans la période de la ménopause. Elle est, ici encore, en rapport avec les hormones. Les hormones féminines, dont les oestrogènes, déclinant, les hormones masculines, présentes aussi chez la femme, augmentent alors en ratio. Il s’en suit alors l’apparition d’une perte de cheveux semblables à celle que l’on retrouve chez l’homme.

Le stress et la calvitie

Un trop fort stress, peut, parfois, être mis en cause. Un chagrin ou un choc post traumatique après un accident peuvent, ainsi, être mis en avant. Mais également les chocs familiaux ou professionnels. Le stress va agir sur l’hypothalamus et l’hypophyse qui vont sécréter diverses hormones. Dont les androgènes qui sont à l’origine du probléme.

L’alimentation et les maladies

Comme pour d’autres parties du corps, les follicules ont besoin de certains nutriments pour bien fonctionner. Un manque de vitamines, de cuivre et de fer peut provoquer une perte diffuse des cheveux. Certaines maladies intestinales, immunologiques un alcoolisme chronique ou certaines maladies dermatologiques, peuvent, également, provoquer une calvitie. Une autre cause peut provenir d’un manque de zinc, notamment pour les personnes suivant un régime végétarien. Enfin, notons qu’une acidification du corps peut également être incriminée. Certains aliments peuvent amener cette acidification, comme l’alcool, le café, les boissons sucrées, les œufs ou le fromage.

Quelques idées reçues

Il existe de nombreuses idées reçues auxquelles il ne faut donner aucun crédit. Inutile, tout d’abord, d’aller chercher un lien avec le port habituel d’un couvre-chef. Ni même avec l’emploi d’un shampoing spécifique. Bien que ces causes soient souvent citées, elles restent totalement imaginaires. Par ailleurs, le fait de se raser les cheveux ou de recourir aux massages du cuir chevelu ne leur permet pas de repousser plus forts.